Escale 13 : Gauguin
Paul Gauguin, Femmes de Tahiti,
Inspiré
par les écrits de Pierre Loti, et après sa brève aventure artistique
avec Van Gogh, Paul Gauguin arrive à Tahiti en 1891, ayant obtenu une
mission officielle du
gouvernement français. Il est venu à Tahiti pour tenter d’accorder son cheminement intérieur et son œuvre : « là je pourrai, au silence des belles nuits tropicales,
écouter la douce musique murmurant les mouvements de mon cœur »
Gauguin
est l'un de ces personnages singulier qui se révélera comme un des plus
grands artistes, avec sa recherche effrénée pour résoudre la crise de «
la fin de
l'impressionnisme ». C'est un marginal qui confond réalité
et littérature, mythe et histoire et qui fuit ses semblables pour mieux
retrouver les sources
de l'art primitif et du sacré parmi les
maohis. Son rôle ambigu le voue à la légende, qu'il entretiendra
d'ailleurs de son vivant, et qui se fera encore
plus fabuleuse après sa mort.
Son
premier séjour de deux ans (de 1891 à 1893) à Tahiti sera consacré à la
recherche qui lui permettra plus tard de développer une nouvelle
peinture basée sur la vie
quotidienne à Tahiti et sur la mythologie polynésienne. [b]Installé dans un village où les habitants lui servent de modèles, il s'évertue à rendre leur expression mélancolique et rêveuse, tout en essayant de restituer la vie simple maori.
Lors de son retour à Paris, ses œuvres suscitèrent parmi les jeunes peintres beaucoup d’intérêt, pour leur originalité, le caractère décoratif de la composition,
les couleurs vives choisies afin de rendre des états d’âme plutôt que
la réalité. Parmi ses anciens amis, certains tel Degas aiment la
peinture de Gauguin, d’autres tels Monet et Renoir la trouvèrent
mauvaise. Pissarro, quant
à lui, considéra qu’il n’était pas digne
d’un homme civilisé de piller ainsi les mythes de l’Océanie qu’il
considérait comme sauvages.
En 1895, Paul Gauguin revient à Tahiti.
Il s’installe à Punaauia avec Pau’ura, une jeune fille de 14 ans, mais
ne retrouve pas les jours heureux de Mataiea. Malade, hospitalisé à
Vaiami, il pense au suicide, mais cependant c’est à cette époque que
ses peintures sont le plus empreintes de sérénité.
Gauguin
est un précurseur, il ouvre la voie à l’art moderne, notamment au
fauvisme et au cubisme, par le dépaysement, par la forme et la violence
de la couleur. Tout
en reconnaissant qu’il devait à
Pissarro son initiation à l’art, il s’éloigne des apports
impressionnistes, abandonnant l’exactitude de la représentation, il ne
reproduit pas, il suggère.
A l'instar du
tableau ci-dessus, vous me ferez une belle page ensoleillée. (Je veux
avoir chaud et envie de vacances en voyant vos pages !)
précisions :
le
soleil hivernal a beau être magnifique, il ne m'évoque pas une
sensation de chaleur intense. vous l'aurez compris, ce sera refusé
tout format sera accepté (petit, grand, digi, classique, carte, TOUT quoi)
Ma page qui correspond aussi au challenge sketch semaine 41 proposé par TSR..